À partir de l’âge de 50 ans, les automobilistes sont à risque aux yeux de la plupart des compagnies d’assurance. Et ce, même s’il respecte toujours le code de la route. Bien qu’il soit prudent et expérimenté, un conducteur senior est l’un des principaux objectifs des compagnies d’assurance. Malgré sa longue expérience de la route, ses cotisations d’assurance augmentent avec l’âge. Quelles sont les assurances auto qui répondent aux besoins des seniors ?
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Quels sont les besoins spécifiques des seniors en assurance auto ?
Certains seniors peuvent profiter du temps libre que leur offre la retraite pour visiter la France ou l’Europe, voire faire plus de voyages en famille. Dans tous les cas, ces modifications des habitudes de conduite entraînent une modification du risque associé au contrat. Par conséquent, l’assuré doit prévenir sa compagnie d’assurance, qui peut proposer une réduction ou une augmentation des primes d’assurance auto en fonction de l’évolution du risque.
Ainsi, les automobilistes atteignant l’âge de la retraite peuvent profiter de ce changement pour revoir les garanties d’assurance auto auxquelles ils ont souscrit en prenant diverses mesures telles que :
- Annuler la garantie domicile-travail s’il utilise son propre véhicule pour se rendre au travail ;
- Passer à une assurance auto kilométrique s’ils prévoient de réduire le nombre de kilomètres qu’ils parcourront chaque année ;
- Passer à une assurance auto « au tiers » si la voiture de la personne âgée est ancienne et sa valeur ne nécessite pas d’immatriculation à un tarif plus cher que la responsabilité civile.
Combien coûte une assurance automobile pour seniors ?
Contrairement aux idées reçues, le coût de l’assurance pour les retraités est souvent moins cher que la moyenne nationale, malgré le risque financier que certains conducteurs prennent. En effet, les chiffres montrent que les seniors sont les utilisateurs les plus respectueux du code de la route et qu’ils ne causent pas plus de plaintes que les autres types de conducteurs. C’est d’autant plus vrai que la plupart d’entre eux réduisent la fréquence des déplacements, ce qui réduit de fait le risque d’avoir un accident sur la route.
Cependant, certains assureurs n’hésitent pas à appliquer des surprimes ou des franchises plus élevées aux seniors qu’ils couvrent pour compenser les nouveaux risques financiers que prennent ces conducteurs qui peuvent être causés par l’âge et l’impact de ce vieillissement sur leurs capacités.
Les automobilistes plus âgés qui souhaitent changer leur police d’assurance auto ne doivent pas hésiter à comparer les différents offres et devis qu’ils peuvent obtenir. Ils doivent ensuite examiner tous les points spécifiques qui pourraient les toucher directement, comme les garanties choisies ou le prix des primes d’assurance auto, avant de souscrire à l’offre qui leur convient le mieux.
Qui sont les automobilistes seniors ?
À partir de quel âge une personne est-elle considérée comme un conducteur senior ? La réponse à cette question est à la discrétion de chaque compagnie, et chaque compagnie d’assurance applique sa propre définition de prime en assurance auto. En général, les compagnies commencent à imposer des surprimes à partir de 65 ans, mais certaines doivent attendre jusqu’à 70 ans voire 74 ans pour le faire. Surtout si l’assuré peut démontrer un bon état de santé par certificat de santé.
Les conducteurs âgés, majoritairement de jeunes retraités entre 60 et 75 ans, ont des profils assez homogènes. Généralement expérimentés et très prudents, ils cumulent suffisamment d’années de conduite sans erreur pour gagner 50 points bonus sur leur prime. À la fin de sa vie professionnelle, les déplacements en voiture perdent leur caractère quotidien et se font plus rares.
De plus, la distance parcourue est drastiquement réduite, il y a donc un risque que les réflexes de conduite soient altérés. Cependant, à un entraînement moins intensif sur cette voie, s’ajoute également une baisse naturelle des capacités physiques, motrices et sensorielles due au vieillissement. C’est un phénomène que les médecins observent dès la cinquantaine.
